Anniversaire de la Révolution Mexicaine
Petit rappel historique: Le 20 novembre marque le début de la révolution mexicaine de 1910. Ce jour là, le Mexique du Nord, conduit par Pancho Villa, s’est soulevé en réclamant le retour des terres aux paysans. Il s'agit d'une insurrection armée, sociale et culturelle faites par diverses bandes dont des anarchistes, des nationalistes et des socialistes qui eut comme déclencheur la fraude électorale perpetrée par le général "Porfirio Díaz" au pouvoir au Mexique depuis 1876 .Résultat de la révolution mexicaine: en 1917, la "Constitution mexicaine " fut promulguée et eut un grand impact dans les milieux ouvriers et agricoles. En effet, c'est la première au monde à reconnaître les garanties sociales et les droits des conventions collectives, en plus de produire des symboles importants de la gauche mondiale comme sont le peintre Diego Rivera, le rebelle Emiliano Zapata ou le journaliste Ricardo Flores Magón.
Nous célébrons donc aujourd'hui le 98èm anniversaire de cet évènement et aurons l'occasion d'assister demain matin à l'école d'Estebanito à une petite réprésentation avec chansons et danses folkloriques menées par leur professeur de danse.
Voici en exclusivité un des chants révolutionnaires les plus connus qu'Esteban a appris et va chanter demain avec tout son "corazon": LA ADELITA (NB: je crois d'ailleurs que notre Julien Clerc français a repris cette chanson)
En lo alto de la abrupta serrania,
Acampado se encontraba un regimiento,
Y una moza que valiente lo seguia
Locamente enamorada del sargento
Popular entre la tropa era Adelita,
La mujer que el sargento idolatraba,
Porque a mas de ser valiente era bonita,
Que hasta el mismo coronel la respetaba
Y se oia que decia
Aquel que tanto la queria:
Y si Adelita se fuera con otro,
La seguiria por tierra y por mar;
Si por mar en un buque de guerra,
Si por tierra en un tren militar
Una noche en que la escolta regresaba
Conduciendo entre sus filas al sargento,
Por la voz de una mujer que sollozaba,
La plegaria se escucho en el campamento
Al oirla, el sargento, temeroso
De perder para siempre a su adorada,
Ocultando su emocion bajo el embozo,
A su amada le canto de esta manera
Y despues que termino la cruel batalla
Y la tropa regreso a su campamento,
Por las bajas que causara la metralla
Muy diezmado regresaba el regimiento
Recordando aquel sargento sus quereres,
Los soldados que volvian de la guerra
Ofreciendoles sus amor a las mujeres
Entonaban este himno de la guerra:
Y se oia que decia
Aquel que tanto la queria:
Y si acaso yo muero en campaña
Y mi cadaver lo van a sepultar,
Adelita, por Dios te lo ruego
Con tus ojos me vayas a llorar